Le Numérique, entre rancoeur et espoirs
En 2015 se tenait la conférence “Signaux Numériques 2015”, à l’occasion de la French Tech et de la présentation de la Cité Numérique à Bègles. Monsieur Antoine Chotard, Responsable veille et prospective d’A.E.C (l’Agence Aquitaine du Numérique), a offert à cette occasion son point de vue sur le numérique. En 2021, la vision du numérique a bien changé. Elle s’est affinée, s’est ouverte à la réflexion et a surmonté les idées reçues. Non, le numérique ne détruit pas l’emploi. Aujourd’hui il accompagne certains métiers pour faciliter le quotidien des hommes. D’un autre côté il permet de créer des métiers d’avenir. Par ailleurs après la crise sanitaire de la COVID-19, les plus septiques ont eue l’occasion de changer d’avis. Il faut dire que lorsque le monde s’est mis en pause, le numérique a permis de soutenir de l’économie.
Le numérique est vu comme un moteur pour l’économie
Il a notamment abordé les tendances techniques, sociologiques et économiques engendrées par le numérique. L’accent a largement été porté sur la disruption qu’a entraîné le numérique au debut des années 2000. Il a mis en place “ l’arrivée d’acteurs met[tant] à mal tout un marché, une filière et des chaînes de valeurs…”. Le numérique a réorganisé les circuits de distribution avec la suppression de nombreux intermédiaires.
En effet, le numérique a initialement, notamment dans le domaine de la création, abaissé les barrières à l’entrée sur le marché. Il a permis de faciliter la mise en relation directe entre l’offre et la demande.
L’“âge d’or” de la liberté de diffusion, a eut lieu avec l’essor de nouveaux modèles économiques comme le crowdfunding. La tendance est aujourd’hui à une reconcentration du marché. On remarque une reconstitution in fine de la chaîne de valeurs. Pour autant, le financement participatif a permis à de nombreuses start-ups de se lancer. Ainsi, ces dernières ont on pu trouver leur public grâce à des innovations produits. Elles ont également mis en lumière des originalités certaines en termes de marketing. Ainsi, de nombreux succès du crowdfunding ont été rachetés par des acteurs économiques majeurs. Ces derniers utilisent ces start-ups comme des laboratoires R&D à moindre coût. Par exemple, l’occulus rift, financé sur la plateforme Kickstarter, a été racheté récemment par Facebook.
En 2015, si le numérique était présent dans l’économie sa place restait encore à définir. Il s’immisçait timidement dans la société. Aujourd’hui, il va s’en dire que les choses on bien changé. Fini, le temps de la diabolisation du numérique. Il y a eue un prise de conscience concernant l’intérêt du numérique. Un événement à révélé l’aspect indispensable du numérique. Il s’agit de la COVID-19, un crise sanitaire avec d’immenses enjeux économique. En effet, l’arrivé du virus a paralysé l’économie et a contraint de nombreux commerces a fermer leur portes.
A ce moment la, coup dur pour les petites entreprises qui n’avaient pas encore mis un pied dans le monde numérique. Elles se sont alors rendues compte que pour maintenir la tête hors de l’eau il fallait assurer sa présence en ligne. Selon Google en novembre 2020, seulement 32% des très petites entreprises possédaient un site web. Face à ces chiffres et pour maintenir l’activité économiques, l’action était la meilleure réponse. Les GAFA ont proposé leur soutient pour guider les plus petites entreprise sur leur domaine de prédilection. En parallèle, le gouvernement a mis en place des actions pour aider les entreprises a assurer leur présence sur le digital. Nous écarquillons alors grand les yeux, face à l’évolution des perceptions a propos du digital surtout lorsque l’on parle d’emploi. Quelques année auparavant, l’emploi et le digital n’avait pas l’air bien compatible. Et pourtant…
En 2015, le digital bousculait le marché de l’emploi et les secteurs
Sur le plan social, et notamment au regard de son impact sur l’emploi, en 2015 le numérique “dérange” encore quelque peu. En effet, le digital semble mettre à mal de nombreux métiers. A l’époque le ministère du travail américain considère que “65 % des écoliers d’aujourd’hui pratiqueront, une fois diplômés, des métiers qui n’ont même pas encore été inventés”. Le marché de l’emploi semble en quelque sorte perturbé par l’économie digitale. Il sème le flou et peut-être un eu la peur face à l’inconnu. Cependant, le numérique permet également d’accélérer la création de nouveaux emplois. Des emplois qui possèdent un en lien direct avec les nouvelles technologies.
L’intelligence artificielle au sens de la création d’algorithmes complexes permet l’automatisation de certaines tâches. A ce moment cette dernière est en voie d’initier une réelle évolution dans l’économie traditionnelle. Les secteur primaire et secondaire se sophistiquent avec l’intégration de systèmes informatisés. Ces systèmes viennent contrôler et automatiser une grande partie des productions. Le secteur tertiaire a quant à lui déjà largement intégré la mutation du numérique. Il a dores et déjà créé un environnement propice au développement du numérique dans les deux autres secteurs.
Alors, en 2015 qui aurait cru que l’on puisse consulter son médecin derrière un écran depuis son canapé. Et pourtant aujourd’hui, c’est bien réel. En soi, le numérique n’amène pas la destruction d’emplois comme pouvait laisser penser les avis en 2015, il les fait évoluer. Il ainsi changé les façon de travailler et de communiquer. Par ailleurs, la mise en place du télétravail a pu se faire garce aux outils numériques dont nous disposons actuellement.
Le numérique est en outre fortement générateur de valeur, en 2021, qui pourra contredire cela. “Selon McKinsey, en offrant aux entreprises un écosystème plus favorable au numérique, la France peut espérer un surcroît de PIB digital de 100 milliards d’euros par an à l’horizon 2020”. L’impact potentiel des technologies numériques (cloud computing, impression 3D, internet des objets, Big Data…) s’élèvera ainsi à près de 1 000 milliards d’euros en France d’ici à 2025. Cet impact prend en compte la création de valeur ajoutée et le surplus de valeur dont bénéficient les consommateurs.
Au sein de cette économie, le rôle de l’intervenant professionnel au regard de l’identité numérique de l’entreprise est une nécessité. Du “simple” webmaster, webdesigner, celui-ci est un véritable stratège digital, maîtrisant tout l’univers d’une marque sur internet que ce soit en terme de référencement, d’utilisation stratégique des réseaux sociaux, de l’UX ou encore de campagne de communication digitale, au service du développement numérique de l’entreprise.
Sources:
Signaux Numériques 2015 par Antoine Chotard AEC
« La Fédération Française des Associations de Commerçants (FFAC) annonce la création de ‘Ma vitrine en ligne’, un service numérique dédié aux commerces de proximité avec Google France » Google, article du 9 novembre 2020